C’est compréhensible pour vous ?

Voilà, que voulez-vous, j’attends. J’attends pour sortir. Non, ce n’est pas à cause du confinement forcé.

Non, car j’ai encore mon droit à ma sortie d’1 heure de liberté surveillée.

Mais voyez-vous, il ne pleut pas.

Alors j’attends.

Car ne dit-on pas : « après la pluie le beau temps » ? Toutefois, j’hésite.

J’hésite, car, d’ici où je vous écris, ce n’est pas la Bretagne.

Ce n’est pas la Bretagne où il fait beau plusieurs fois par jour.

Alors, tant pis, je télécharge, ce bon vieux laissez passé qui me rappelle les histoires de mémé.

C’est beaux les histoires.

C’est notre histoire, il ne faut pas l’oubliez.

Conserver les coutumes, mêmes ancestrales, permet de donner un liant.

Un sens à tout cela fait comme du bien, du baume au cœur que d’autres non pas.

Bon, allez, je sors.

Bizarrerie, je croise mon voisin bêchant dans son jardin grillagé.

Lui, il ne porte pas de masque.

Moi, si au risque d’une belle amende si je n’en ai pas.

Remarquez, je lui n’en veut pas trop.

Car il paye encore ses impôts de propriétaire et occupant.

Chemin faisant, je rencontre des gens qui sans doute ont entendu l’appel de et écrivain qui va devenir bien plus célèbre maintenant qu’avant.

C’est sans doute pour cela que certains profitent pour effectuer leur déménagement prévu de longue date bien au-delà du fameux kilomètre dont on ne sait s’il s’applique à l’usage d’un véhicule.

Pour la promenade si.

Je suis perdu, est-ce que j’aurais le droit d’utiliser de mon heure de plein air durant la nuit.

Personne ne m’a dit si ce confinement remplace corps et bien le couvre-feu qui n’en est pas un soi-disant.

Certains maires ont décidé des décrets détricotant les fermetures administratives jugées abusives.

D’autres, pour rester encore dans la loi, écrivent officiellement à la présidence et Matignon pour lui faire prendre conscience de la réalité du terrain.

Peut-être les inviter dans un bon restaurant resté ouvert ???

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