C’est la chienlit mon Général

Lorsque l’on regarde la brochette de candidats que l’on propose pour la prochaine élection présidentielle, il y a eu ménage par le vide pas possible.

Il y a un an, on pouvait imaginer que les têtes de liste seraient pour la droite soit Alain Juppé, soit Nicolas Sarkozy et pour la gauche François Hollande.

Rien de tout cela.

François Hollande s’est auto-éliminé, il fait une courte allocution télévisée, il nous dresse un bilan positif de son quinquennat, on s’attend à ce qu’il dise « je me représente » et… surprise, il annonce le contraire.

A droite, Alain Juppé qui caracole en tête des sondages durant des mois et mois et fait « pschitt » au dernier moment lors de la primaire, battu par une seconde lame : François Fillon (mais certains qu’il soit encore candidat très longtemps).

Toujours à droite, Nicolas Sarkozy qui devait faire un retour triomphant, avec la sortie d’un livre qui fut un succès durant quelques semaines. Mais, il a fait un hyper-pschitt à la primaire, il n’a même pas passé le premier tour.

Retour à gauche, avec l’ancien Premier ministre, Manuel Valls, lui aussi éjecté à la primaire, battu comme Alain Juppé par une seconde lame, Benoît Hamon.

Disparition de la scène politique de tous ceux qui semblaient naturellement candidats et surtout Sarkozy et Hollande.

Un ménage par le vide total et définitif.

STOP, pas si total que cela, il y a en deux qui se maintiennent, aux 2 extrêmes : droite et gauche.

À l’extrême droite avec Marine Le Pen et à l’extrême gauche avec Jean-Luc Mélenchon. Ils sont la carapace solide, de vrais crocodiles de la politique. Il faut dire, ce sont des candidats qui ne perdent pas leur temps à organiser des primaires où ils pourraient. Ils ont raison, pourquoi donner pour se faire battre (dans tous sens du terme).

Là au moins Le Pen et Mélenchon sont tranquilles, ils sont candidats.

J’y pense, vu les secondes lames dans les parties traditionnelles et le risque d’un plan B pour Les Républicains (ce n’est jamais terrible le plan B) et si on se retrouvait au second tour avec un duel Le Pen / Melenchon.

Non, pas possible, j’avais oublié micro-donald : Emmanuel Macron.

Face à une telle élection présidentielle, comme aurait pu le dire le Général de Gaulle : « c’est la chienlit ».

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