C’est avec des mots qu’on débat

J’adore cet interview en forme de débat entre une syndicaliste qui de sa position assise est vent debout contre la réforme du chômage et cet excellent économiste qui fort de sa position de professeur fort bien établi laisse entendre qu’elle ne va pas assez loin…

Où l’on apprend en confirmation que les contrats courts coûtent très cher mais le régime bonus/Malus institué écarte les principales entreprises concernées et surtout l’État avec ses entreprises affiliées Où l’on (re)apprend que le régime chômage n’est pas en déficit sur la partie salariée, au contraire pour le droit commun, il est en excédent de 3 milliards d’Euros.

Son déficit déclaré en endettement de 35 milliards n’existerait pas si le régime des intermittents du spectacle était pris en charge normalement le ministère de tutelle additionné au fait que 10 % des cotisations réglées par tout un chacun servent au financement du service public Pôle emploi alors que le budget devrait être pris sur les impôts comme toute autre administration.

Et le plus drôle, c’est que les soi-disants partenaires sociaux ont été obligés de reprendre le déficit de l’Unédic qui ne les concernait pas.

D’ailleurs l’état qui dit prôner ce contrat social s’en libère à chaque fois que les (dés)accords ne vont pas dans son sens de marche.

Mais l’économie réalisée sur le dos des plus faibles sera réelle et la baisse des demandeurs d’emplois bénéficiera des quelques 250 000 personnes qui seront automatiquement jetées hors des radars pour le plus grand bien des statistiques qui font nourrir chacun quotidiennement.

Ce qui est très drôle, pas pour ceux qui vivent la situation, c’est la volontaire attitude d’intention de comparaison avec les pays voisins parfois si lointain géographiquement.

Sans bien entendu, tenir compte d’autres critères tels que pouvoir d’achat des plus faibles, quel est leur nombre et j’en rajouterai bien des tartines, moi qui veut toujours le beurre et l’argent du beurre avec la crémière que j’ai toujours admiré dans un silence non coupable au-delà de sa vitrine.

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