C’est au bout de ton chemin

Il y a un temps pour tout. Mais là, il n’y a rien. C’est sidéral. Non, pas que ce soit le vide ? Non, mais, rien, il n’y a rien.

Déjà, paraît-il qu’un rien c’est quelque chose, alors un espace illimité du regard où il n’y a rien, c’est vraiment quelque chose.

Ça vous rempli l’espace terrestre et vous en met plein la vue.

Difficile à raconter un rien, mais ça fait beaucoup.

Un peu beaucoup même de ce rien qui ne vous attend pas.

C’est comme personne qui pour vous n’est rien.

Et, confirmant, vous passe devant sans rien voir.

Vous n’existez pas, vous êtes dans son rien.

Et beaucoup de rien rempli tout, fait tout.

Tout va bien.

Aucune peur de la solitude puisqu’il n’y a rien de rien.

Rien à regretter, rien à refaire puisque rien n’est pas fait.

Alors de ces petits riens, faites-en quelque chose.

Au moins pour vous rappeler lorsqu’il ne vous restera que cela à faire si c’est encore possible.

Tenez un rien toutefois bien perceptible : une voiturette à pédales comme il en existe dans ces lieux de villégiature qui comptent beaucoup.

3 personnes, ce n’est pas rien, dessus, dont deux, le couple, pédale pour emmener mamie vers où ? Vers rien, mais l’on se doute que la petite vieille qui veille pour retrouver son chemin, sera la personne qui devra ramener ce si gentil couple.

Ainsi, il se sera dépensé pas pour rien.

C’est tout bon prendre.

Perso, c’est fou les petits chemins que je prends sans savoir vers quel destin ils me mènent.

Mais, je dois dire que c’est fou le nombre de pas arrière j’ai du faire pour me retrouver face à mon destin.

Les voies sans issues sont autant d’impasse que les panneaux Privé et les Chiens méchants prêt à vous sauter si vous passez le portail non fermé pour vous tenter.

Pas d’erreur, le bien chez soi n’aime pas le passager pèlerin.

Quitter la version mobile