Certains retraités attendront vainement le maigre réajustement complet de leurs pensions

La revalorisation des pensions de base, normalement à la hausse cette année, après une longue période de blocage, le 1er janvier 2020, selon l’inflation, le gouvernement, perdu dans la réforme avait prévu, pour 2020 un mécanisme complexe de revalorisation du régime général du secteur privé, en fonction du niveau de leur pension, de base plus complémentaire, pour mieux faire passer auprès d’eux la réforme, de toute manière, avec le prélèvement à la source, ceux qui payent l’impôt sur le revenu, n’y comprennent plus rien.

Le principe général, acté dans le budget de la Sécurité sociale, était que les retraités touchants mensuellement 2 000 euros de pension brute, avant les prélèvements sociaux, toutes pensions comprises, bénéficiant d’une revalorisation de leurs pensions de base égale à l’inflation, soit 1 %, pour les autres, la hausse prévue n’était que de 0,3 %.

La mesure ayant été décidée tardivement, ce qui a fait que les outils informatiques ne permettaient pas d‘identifier avec précision les retraités selon leurs droits, il a été décidé d’effectuer la revalorisation 2020 en deux étapes, au 1erjanvier et au 1er avril.

Sur les pensions dues au mois de janvier, payées en février les taux de 0,3 et 1 %, ont été appliques, il faut croire que la CNAV a retrouvé entre-temps ses bases, toutefois, pour les pensions dues le 1er avril, payable en mai, un recalcul était prévu pour les 5% des pensions proches des 2 000 euros, objet d’un lissage a expliqué le CNAV.

Cependant, en raison du confinement intervenu entre-temps, la révision de la revalorisation et l’application du lissage pour ceux qui touchent entre 2 000 et 2 014 euros par mois, n’interviendra pas à la date prévue, a confirmé le gouvernement, pour permettre aux caisses de retraite de se concentrer sur leur mission essentielle, la continuité du paiement des pensions et le traitement des nouvelles demandes d’admission, ce qui explique que les opérations informatiques nécessaires à la mise en œuvre différenciée ne peuvent pas être assurées, pour le moment.

Pour les personnes concernées, cela représente au plus quelques dizaines d’euros par mois, mais ; plus généralement seulement quelques euros, malgré tout, sensible sur de petites pensions.

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