Réflexions

Censure contrôlée

Une association entend que les députés lui rendent compte sur leurs frais de missions Irfm.

Elle veut s’assurer de la transparence des dépenses qui sont ine fine réglées par les impôts et autres taxes du moins en très grande partie si l’on en croit les propres comptes étatiques désormais rendus publics en grande masse.

C’est une initiative dont on a rien à redire si ce n’est pas pourquoi pas, il faut qu’elle existe.

Toutefois, il semble étrange que cette dernière ait l’air de se présenter en censeur et comme qui dirait l’autre qui n’a que cela à faire, au-dessus des lois puisqu’elle exige que lesdits élus lui adresse un à un leurs explications sur leurs dépenses.

Cela me semble être de la démocratie détournée au profit d’un petit groupe de pression voulant que s’applique sa propre loi, ses propres conditions.

En gros, voici quelques personnages, qui ont l’air bien au demeurant, qui n’ont pas, a priori, ou pu, tenter l’aventure de se présenter devant les électeurs mais qui veulent tout de même en faire partie et jouer les contrôleurs.

En somme, faites, bossez comme on vous le demande et laissez-nous vous contrôler.

Pire que les salariés allant et venant au chagrin du soir et matin.

Mais là où la puce à l’oreille grattouille un je ne sais quoi de quelque chose c’est que l’exécutif actuel, donc principalement la nouvelle majorité, n’a pas concerné par la demande.

Alors l’on récapitule ou l’on demande non pas un déni de démocratie, ni un essai d’esclavage moderne ou l’infantilisation de ceux chargés de faire les lois et autres joyeusetés, mais que démocratiquement, des organismes de contrôles soient mis en place afin de vérifier globalement que l’IFRM versé serve à ce que de droit pour tous les élus quelques soient leurs bords politiques.

Les groupes de pression, un peu comme les réseaux sociaux, sont nécessaire à l’instar des lanceurs d’alerte, mais les vrais contrôleurs ceux qui ont pouvoirs doivent être nommés explicitement et non pas être des organisations levées à la petite semaine si vous voulez bien comprendre ce que j’entends par la.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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