Célébrités et commerce post-mortem

Certains semblent s’offusquer parce que à peine enterré, un commerce autour de Johnny Hallyday commencent à poindre.

Effectivement, il semble que l’on trouve en vente sur internet toute sorte d’objets ayant (peut-être) appartenu à Johnny Hallyday ?

J’écris « peut-être » car je pense que qu’il doit y avoir – proposé à la vente – nombre de vêtements prétendus avoir été porté par ce chanteur et autre… qu’il n’a même jamais vu. J’ai lu qu’il y avait même – en vente – de vieux mégots de cigarettes, écrasés par Johnny Hallyday.

D’accord, c’est peut-être un peu rapide, mort depuis peu et déjà commercialisé.

Nul doute que ses proches feront de même, dans plus ou moins longtemps, en commercialisant des souvenirs, en sortant de nouveaux albums.

Du classique, il y a encore des nouveautés autour de Claude François qui est mort il y a presque 40 ans, en 1978.

Ainsi va le monde occidental, basé sur le commerce. Un chanteur populaire est décédé, eh bien ceux qui le peuvent commercialisent des objets lui ayant appartenu, qu’il aurait touché.

Dimanche denier, en rentrant sur Paris, nous nous sommes arrêtés pour prendre un café dans une station-service d’autoroute. Près de la caisse, il y avait un présentoir proposant à vente, en format CD, des albums de… Johnny Hallyday.

Tous ceux qui le peuvent, tente de faire commerce de cette mort.

Entre nous, je ne pense que pas que si Johnny Hallyday voyait cela, il s’en offusquerait. Après tout c’était peut-être un chanteur apprécié depuis des décennies, mais aussi un homme d’affaires cherchant – notamment – à optimiser sa fiscalité en payant le moins d’impôts possible en France. Avec, certaines tentatives ratées, tel que de se faire naturaliser Belge, pour ensuite se faire naturaliser Monégasque et plus payer d’impôts.

De toutes les manières, Johnny Hallyday a chanté durant tellement longtemps, près de 60 ans, qu’il en a laissés sur son passage des objets, des vêtements, qu’il a utilisé. Il n’y aura jamais une rareté suffisante pour que les prix s’envolent.

J’ai jeté un coup d’œil sur eBay (sans aucune intention d’acheter quoi que ce soit), des diapositives de presse « originales » à 15 euros (aucune rareté, même si chaque diapo n’existe qu’en un seul exemplaire). Il semble qu’il y ait des vêtements ayant été portés par Hallyday qui sont proposés pour quelques milliers d’euros (mais trouveront-ils preneurs).

C’est un commerce qui s’organise. Le problème, pour ceux qui veulent acheter un objet, comment peuvent-ils faire la part du vrai et du faux. Difficile… voire impossible.

Puis, ensuite, on verra être commercialisé des albums, probablement avec des enregistrements qui n’ont jamais été édités, puis des compilations, des remix,…

Et nul doute que nombre d’ouvrages seront écrits par des gens ayant croisé Johnny Hallyday qui nous feront part des confidences qu’il est supposé leur avoir fait (naturellement invérifiable).

Pas de quoi s’offusquer pour autant, c’est commerce… rien de plus.

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