Cela m’importe

La religion me fait penser aux armes, blanches ou à feu, peu m’importe. En soi, il n’y a aucune dangerosité.

Seul le comportement de l’humain, individuel ou en groupe, peu m’importe, est important.

Selon l’usage qu’il en fait la pratique peut en être violente.

Elle peut blesser, physiquement ou moralement, peu m’importe, voire tuer.

Dans ces cas, c’est l’instabilité de son moi, la certitude de vouloir s’enfermer dans un cocon protecteur qui fait violence au monde extérieur.

Mais, pour peu qu’il se croit fort dans sa pratique, l’être peut se transformer.

Son usage peut être utilitaire pour l’aide des biens ou de la personne, peu m’importe.

Et, généralement, c’est la que tout peut se déclencher, basculer.

Certes nombre de ces pratiquants ne franchissent jamais la ligne jaune de leur morale collective.

Mais, certains le font par l’esprit ou physiquement, cela importe.

Dans le premier cas, c’est à lui-même qu’il inflige sa propre souffrance.

Et, c’est son droit le plus absolu de le faire comme tout un chacun qui a le droit de liberté d’esprit ou de faire avec son corps.

Mais, dans le deuxième, c’est nettement plus problématique puisqu’il tend à agir sur l’autre qui n’est plus lui.

C’est particulièrement vrai lorsqu’une idée venant de l’un tente de s’imposer à l’autre à l’insu de sa volonté ou par violence psychique ou physique ; et, cela m’importe.

Et c’est vrai de toutes les positions.

Par exemple celles de certains ultra catholiques qui n’hésitent pas à bafouer les œuvres d’artistes qu’ils considèrent contraires à leur dogme.

Ou bien entendu, ceux qui n’admettent pas le droit à la caricature jusqu’à se caricaturer eux-mêmes dans des actes sanglants barbares.

Mais aussi, ces jusqu’aux boutistes raciaux ou féministes.

Pour les premiers obliger la société à les considérer comme eux l’exigent en se disant supérieurs.

Ou pour les dernières d’aller jusqu’à justifier le séparatisme simple et pur des femmes d’avec les hommes.

Mais dans ce monde de fou, honneur fait à ces footballeurs qui ont font savoir leur total désaccord d’actes racistes même verbales et ont tous décidé de quitter le terrain pour ne plus participer à ces mascarades.

Mais énorme regret d’entendre des consultants qui se croient avisés de regretter que l’on ne puisse plus utiliser le mot « NOIR ».

En fait ce qui est attendu, c’est que noir=blanc ou toute autre couleur de peau et que femme=homme ou tous autres genres existants.

Cela m’importe.

Quitter la version mobile