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Ce n’est pas un poisson d’avril, notre président a autorisé une majoration des retraites publiques de 0,30 %

Cette majoration, la première depuis quatre ans, se substitue à celle de 0,90 %, décidée par la précédente majorité et annulée par l’actuelle, 0,30 %, ce n’est que le tiers de celle, tombée dans les oubliettes.

Cette majoration ne s’appliquera pas aux retraites complémentaires. Ainsi, celui qui touche de la Sécurité sociale 1 000 euros par mois, après la retenue fiscale, un chanceux, recevra 3 euros de plus, pas quoi se payer un « expresso » peut être au bar du Fouquet’s, quand celui aura été reconstruit.

En quatre ans, les retraités ont perdu 20 fois plus de leur pouvoir d’achat, que cette rallonge de 0,30 %, sans parler des 1,70 % de CSU infligée aux retraités riches, dont le total des pensions dépasse 2 000 euros par mois.

Nous avons parmi eux environ 1 300 000 personnes dépendantes, dont 90 % n’ont pas de revenus suffisants pour faire face aux frais qui en découlent, qu’ils soient placés dans un EHPAD à la triste réputation, ce qui fait qu’ils préfèrent, si possible rester chez eux, s’ils ont de la famille pour s‘en occuper qui, de toute façon est tenue de faire face au « laissé à charge » au titre de leur obligation alimentaire, quoi qu’il arrive.

Le président Sarkozy avait eu l’intention de créer pour eux une cinquième branche de la Sécurité sociale, dédié à la dépendance, sans trouver les fonds pour la réaliser, son successeur, François Hollande n’y a pas réussi non plus, et sous Emmanuel Macron, on n’en parlait plus.

Puis, brusquement, dans le cadre de la réforme des retraites, dont on dit le pire, il est question on de trouver quelques milliards pour les personnes dépendantes et, comme personne ne sait où les prendre cela pourrait se transformer en « poisson d’avril ».

À propos, qui a dit que les anciens étaient les mal aimés de la République ?

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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