L’affaire de l’inceste commis par le grand inquisiteur puissant a du bon au pluriel.
Les voix se délient.
Pour combien de temps, l’on ne sait.
Mais c’est toujours ça de gagner sur l’étrange coutume de se taire.
Mais aussi, les cercles de pourvoir où se trouvent les grands requins, le ménage de printemps se fait sans grand discernement.
Les têtes d’affiche sont pliées.
Elles seront remplacées par d’autres dont le consensus sera de mise.
Mais parité, de mode actuelle, sera-t-elle présente ? Le parlement en a profité pour bien se faire voir.
Il a fait savoir que ces positions étaient intenables.
Il y avait urgence de porter le droit de l’adulte à un ado boutonneux de 15 ans tant sa chambre était alors assoupie.
Réveillé par la rumeur le garde pas sot fait monter les enchères.
Il a exigé que l’inceste n’était pas de mise sur les moins de 18 ans.
Après, c’est une histoire de consentement entre adultes.
J’ai cependant appris une chose curieuse dont je n’avais pas vu jour jusqu’à présent .
Il est vrai qu’il est difficile de se mette à la place des victimes dont on doit avant tout respecter le comportement.
J’étais, à tout prix contre vent et marée, pour la disparition complète de toute prescription concernant l’inceste, la pédophilie, le viol voire toutes violences physiques sur mineur et pourquoi pas majeur.
Mais voilà, certaines associations d’aide aux victimes m’ont rué dans le brancard sans le savoir.
Selon elles, il y existe des pratiquement autant de situations différentes que de victimes.
Mais, ce qui ressort c’est, dans de nombreux cas, l’utilité de la prescription.
Entendre cela, et le lire, m’a fait comme l’effet d’un ressac en grande marée.
Sentant la date couperet de la prescription venir, des victimes prennent courage de se décider à dénoncer avant qu’il ne soit trop tard.
D’autres au contraire, c’est leur choix, attendent cette prescription comme libératrice de leurs paroles.
C’est avant toute chose, aux victimes qu’il faut penser.
Je tairais mes sentiments…