Ce n’est pas rien…

Je prends tel que un extrait d’une publication disant bien le problème de notre administration qui n’arrive plus à s’auto-administrer en prenant, comme par hasard l’exemple de la santé : « un ministre de la Santé ; un directeur générale de la santé ; un directeur de la Haute autorité de la santé;  un directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire ; un directeur de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé ; un Centre national de recherche scientifique en virologie moléculaire ; une Agence nationale de Sécurité du médicament et de la santé, etc, etc.! » C’est vrai que cela en dit long sur nos difficultés à faire et à être surtout si l’on considère, comme le dit encore cet article décidément en verve de bien voir, qu’au lieu de chômage partiel, il aurait peut-être plus été préférable de parler de travail à temps partiel.

Mais, revers de la médaille, cela aurait sans doute renvoyé à des débats visant les petits boulots ingrats et instables visant à appauvrir les déjà presque pauvres afin de permettre aux déjà riches de l’être plus encore.

Par contre, en terme de précarité, l’un est plus significatif que l’autre… Sans masque, sans gel, sans aspirateur, sans tout et avec rien nos soignants, nos petites mains et gros bras qui toujours se lèvent tôt pour refaire beau le quotidien de la vie de bobos, seuls ces derniers ont permis à l’état de ne pas sombrer.

Pourtant, ceux-ci faisaient la quasi totalité des bataillons gilets jaunes, plus les chômeurs et retraités vilainement écartés des débats régionaux puisque le grand national a échoué dans les couloirs élyséens pleins de courants d’air l’air de rien.

Ceux-la vont-ils se rappeler qu’ils doivent constamment rappeler leur existence à l’administration tentaculaire qui arrive seule à produire, produire un nouveau prolétariat qui n’a pas, peut-être, encore trouvé son vrai nom…

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