Ce n’est pas la retraite de Russie

Déjà, les anciens nouveaux calculs, de remise en cause de la base du calcul des pensions de retraite, avaient permis de donner sans y prendre garde un fabuleux coup de rabot sur lesdites.

Il me souvient venant d’une cadre n’ayant ou crever le plafond du supérieur dire qu’elle partait avec l’équivalent de 90 % de son ancien revenu net.

Quelques trente années plus tard, en tant que cadre supérieur, je devais me contenter de 47 % et être bien content.

Je tiens à dire en passant que je comprends ceux qui veulent rester au chômage car durant cette période ils touchent plus.

Hé bien, notre illuminé, qui veut faire de la politique autrement mais qui c’est toujours rappelé que c’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe du moment que l’on prend soin d’y mettre une carotte nouvelle (à pas confondre avec nouvelle carotte), ressort cette vieille astuce vu qu’elle a bien porté ces fruits.

Mais il a l’audace des jeunes et veut que désormais l’assiette qui servira de base soit calculée tout au long de la carrière, encore pire que les 25 ans actuels.

Remarquez, cela va bénéficier à plein pot au nantis qui le resteront.

Soit ils dégringoleront mais, pour leurs vieux jours, ils pourront profiter de leurs meilleurs, soit ils restent ce qu’ils sont, ce qui est vrai dans la quasi totalité des cas, n’est-il pas papa, maman, et ce sera transparent pour la belle personne.

Par contre, celui qui n’avait rien au départ et qui s’est crevé pour avoir, pourra se rappeler que la base se rappelle toujours à un moment donné en consultant combien sa pension est dérisoire par rapport à sa montée d’escalier faute d’ascenseur social en panne.

Franchement, un type qui pense comme cela, devrait être enfermé à vie.

Allez hop, qu’il reste à l’Élysée !!!

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