On ne peut se refaire. A chaque fois c’est la même chanson.
L’air est trop connu, les paroles redondantes.
Jamais plus ça, tralala, vous verrez ce que l’on verra.
Et l’on voit le recommencement sans fin d’actes, de situations que l’on considère inadmissible, dégradant pour le genre humain quand…on en parle.
Pourtant sur la grande scène médiatique, les rappels sont de mise.
On en redemande pour mieux faire monter l’indignation d’une population unitaire.
Mais, il y a grand et petit théâtre n’ayant pas le même écho.
C’est ainsi que la misère touchant plus de gens que les guerres en tuent, font parfois la une histoire de fêter l’anniversaire d’un grand donateur ou d’une mission spécifique.
Après c’est toujours le même grand bain où surnagent les plus résistants ou chanceux si l’on peut dire les choses comme cela.
Par contre tout ce qui touche à la sexualité a du mal à faire passer la pilule.
C’est le grand Débat, ce sont les lois nouvelles consensuelles, ce sont les grandes manifestations.
Merci aux réseaux sociaux d’avoir permis d’amplifier le phénomène qui restera une fois les lumières éteintes.
En cela, violence matérielle d’avoir rien ou si peu et violence physiques, sexuelles ou morale, c’est le même combat.
Il faut garder pour soi pour continuer une (sur)vie d’existence fichue.
Tant que la société ne comprendra pas que ces fléaux ne peuvent être éradiqués, ou plutôt les diminuer pour qu’ils ne ressemblent à plus rien, il faut obligatoirement passer par la formation des petits.
Leur dire que leur sort n’est pas indifférent aux grands.
Ils doivent faire savoir leur inconfort, leur mal en dedans.
Et que les idiots non utiles n’aillent pas sur les chemins dire que c’est du grand n’importe : « je connais des gens qui s’en sont sortis ; et bien en plus ».
L’éducation c’est certes le cercle familial, les parents tout d’abord.
Mais c’est un cercle fermé qu’il faut ouvrir.
L’éducation c’est aussi l’école, portes et fenêtres ouvertes sur un vaste champ des possibles.
Ne pas oublier…
