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Carlos Ghosn en indélicatesse avec la justice japonaise est sorti de prison

Il ne nous appartient pas de commenter une décision de justice, mais nous pouvons parler des faits.

Carlos Ghosn, connu en France pour avoir constitué le groupe Renault-Nissan-Mitsubishi, en le faisant passer devant Volkswagen, le premier groupe automobile mondiale avant lui, sans entendre parler, autrement de lui qu’au travers de son groupe.

Nous avons été surpris d’apprendre son arrestation au Japon, certainement pas autant que lui, en arrivant en avion privé dans ce pays dont il contrôlait deux géants de l’automobile, dont Nissan, en perte de vitesse, qu’il a remis sur les rails.

Alors qu’il s’attendait être reçu avec des fleurs, il a été mis en prison, au régime strict du pays, dans des conditions peu sympathiques, comme on l’a appris par la suite.

Comme au Japon les personnes mises en cause par la justice, ne bénéficient d’aucune présomption d’innocence il est resté 100 jours, avant que son nouvel avocat obtienne sa liberté sous caution, après trois nouvelles inculpations, pour justifier son maintien en prison.

Le bureau d’enquête spécial du parquet, dont dépendait son sort disait qu’il le croyait coupable de ce qu’il lui reprochait et voulait le garder en prison jusqu’à son procès, en il était persuadé, disait-il, qu’il se sauverait une fois libéré, malgré l’importance de la caution qu’il pouvait exiger pour sa libération, il a même fait appel, sans succès, de la décision de mise en liberté décidé en fin de compte Carlos Ghosn.

Pour sa mise en liberté, la caution, immédiatement payée, a été fixée à un milliard de yens, soit l’équivalent d’environ 8 millions d’euros.

Il faut croire que cette affaire a fait grand bruit, sa sortie de prison a été filmée et transmise en direct par la télévision.

Il aurait rencontré sa famille avant sa sortie, mais on ignore où les mesures prises pour éviter qu’il ne quitte le Japon avant son procès, alors qu’il est accusé de fraude fiscale et malversations financières, à lui de s’en défendre.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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