Cadeau

Novembre est là, mais grâce aux vertus du marketing, c’est déjà la ruée vers l’or du Père Noël.

Pourtant l’impérieux, d’un voyage d’un de nos rivages continental éloigné a prévenu qu’il n’était pas le Père Noël car les guyanais ne sont pas des enfants.

Pourquoi n’a-t-il pas cru bon de préciser, afin d’écarter toute critique acerbe et vicieuse, que les super riches, cadres très supérieurs eux l’étaient et qu’il fallait continuer à les gâter avant qu’ils ne deviennent gâteux et par conséquent parfaitement inutile.

Il en a remis une couche sur ses prédécesseurs, en affirmant que lui ne ferait pas de promesses qu’il ne pourrait pas tenir.

Il n’en fait pas, comme cela il n’a rien à tenir.

Comme sa majesté à la tête coupée, il déclare seulement servir des larmes et du sang pour le peuple d’en bas et demande à l’élite d’en haut de continuer à se gaver pour permettre les emplois créatifs de leurs besoins.

C’est cela qu’il appelle le ruissellement.

Aucune honte à avoir, il a été élu par défaut sur une duperie, relayée en cela par sa classe, c’est cela faire de la politique en marchant autrement.

Mais tout change, peut-être que le haut se retrouvera en bas, le bon peuple du bas en haut, genre promesse de début d’année : demain j’enlève le haut.

Comme en une certaine Asie où désormais ils craignent les délocalisations, mais rien à voir, sans doute, avec cette baleine échouée en Île de Ré.

Elle en aurait eut marre du climat délétère sur cette mer gavée des emballages de consommation de ces êtres qui se disent humains.

Mais l’impérieux est bon, c’est ce qui est bon et fait entrer en stage dans son entreprise royale impériale un ado breton qui a envoyé une demande à la bonne adresse.

L’histoire ne dit pas encore où cet heureux jeune homme va passer ses nuits et brouillards.

Il faudra veiller à sa sécurité qu’il ne finisses pas comme ces turbulents abrutis des réseaux sociaux qui pour une gloire éphémère sont prêt à se faire décapiter.

Pour leurs mères et pères ce ne sera vraiment pas Noël, l’impérieux a toujours raison…

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