Ça s’éclate
La politique financière capitaliste de la France est bonne car une agence de notation la considère bonne.
Peu importe que pour y arriver des gens souffrent, peinent à finir leur quinzaine du mois, pour ces gens-la, la politique sociale n’existe pas ou alors elle est présente pour alibi.
Cela leur autorise, à bon compte, leur fuite en avant capitalistique.
Avez-vous remarqué que la communication est partout ? Bien sûr, avant elle existait.
Mais elle était libre de sa propre expression.
Aujourd’hui, elle est technique, codée, encadrée par des sachant.
Et au fur et à mesure des avancées, elle invente de nouveaux concepts.
Ainsi, aujourd’hui, il n’est plus question d’inventer une histoire.
Il faut un narratif.
Et, c’est ainsi que la guerre entre deux frontaliers européens exige son propre narratif pour être diffusée proprement sur les ondes.
Le fou de guerre, qui cherche encore un empire pour y être consacré tsar, ne veut pas entendre parler de guerre.
L’autre, l’agressé accompagné de ses soutiens, clame que si l’on envahi un autre pays, il s’agit purement et simplement d’un acte de guerre.
Et les bombes reçues jour et nuit ne laissent aucune incertitude sur la réalité du présent à venir.
Imaginons, l’on peut rêver ce que l’on veut, que l’amendement proposé par la gauche pour contrer l’annulation de l’article abolissant la réforme de loi passe, cela provoquerait un drame pour la majorité minoritaire.
Mais, la présidente de l’assemblée a levé la menace d’interdiction en raison de l’article 40 de la Constitution qui voudrait interdire toute loi proposant une augmentation du budget voté préalablement.
A ce compte, il n’y aurait plus de lois à voter puisque chacune, ou presque, a un impact budgétaire plus ou moins sensible.
Ceci dit cela laisserait la place à une loi intelligente d’imposer une loi Isf sur les vrais grosses fortunes qui actuellement se frottent les mains de leurs économies.