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Ça pleut comme à Gravelotte

A l’origine, la chasse était affaire sérieuse entre hommes de campagne. Bien sûr, il y a toujours eu des nobles faisant vénerie dans leur cour privée.

Puis, des bourgeois citadins pris d’envie d’air, s’en sont allés tirer à tout bout de champ.

Tant qu’il y avait qu’eux, tout se passait selon les usages.

Les tireurs tiraient, les gibiers mourraient.

Les propriétaires de terrain laissaient passés obligés par la coutume d’autant plus que les grandes tables se faisaient.

Mais, ces citadins ne vinrent pas seuls.

Femmes, enfants et domestiques suivirent.

Ce qui faisait du monde dans le paysage et restreignait les possibilités d’angle de tir.

L’un que je connaissais très bien était parti de sa grande ville pour acheter un bout de terrain dont on ne voyait guère l’horizon.

Il entendait être souverain en son royaume.

Aussi tenta-t-il d’arrêter les débordements de ces bouseux osant s’introduire sur son territoire.

Mais, les chasseurs du crû sonnaient la charge au prétexte, vrai, que les bêtes sauvages ne connaissaient pas la ligne Maginot ou les pancartes propriétés privées.

Et un chasseur sachant chasser, chasse où se trouve sa proie.

Mais l’arrivée toujours plus massive des j’en ai marre de la ville sonne l’hallali.

Si les paysans de culture ne s’entendent pas avec les citadins devenus verts, il y aura grabuge.

C’est ce qui est en cours.

Ces derniers faisant valoir l’insécurité d’une balle non perdue pour tout le monde.

Alors que les premiers sont respectueux d’être présents depuis des lustres.

Nobles dans leur âme, ils ne vont pas jusqu’à faire constater les blessés et morts sur les routes pour arriver jusqu’à eux.

Déjà, les ennuis étaient pressentis puisque les résidentiels secondaires entendaient faire taire maître coq et virer l’église du centre du village par eux occupés.

Les politiques de gauche veulent leur mort puisqu’ils sont plus végétariens que chasseurs et ceux des droites sont bloqués avec leur idéologie migratoire.

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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