Ça chauffe dans le froid

Tout le monde a peur du 05 décembre 2019 où la manifestation annoncée risque d’être un départ encore plus fort que le mouvement des gilets jaunes.

Ce sera peut-être l’étincelle qui enflammera ces brindilles mises un peu partout dans le social et la vie quotidienne des gens.

C’est tout d’abord, le gouvernement qui patauge dans ses interventions d’une communication non maîtrisée.

C’est la Cour des comptes qui a toujours voulu jouer dans la cour des grands qui en profite pour sortir son rapport à deux balles sur les énormes avantages que recevraient les cheminots et autres salariés.

Qu’il s’agisse en fait de compensation pour mieux maîtriser les salaires, ces gens là n’en ont cure, eux dont la sauvegarde de l’emploi est assurée, doublée de leur position dominante de contrôleur de tout ceux qui ont de l’argent public à gérer entre les mains.

Ils veillent à veiller à ce qu’il ne leur file pas entre les doigts.

Et, s’ils ne trouvent rien, ils imaginent un avenir qui est d’autant plus incertain que c’est le pire des scénarios qu’ils prennent sachant qu’ils ne seront jamais eux-mêmes contrôlés.

Mais le syndicat patronal n’est pas mal non plus.

Il aiguise ses armes.

Son chef patron sort du bois pour tenter d’appuyer là où ça fait mal.

Il estime que pour en sortir il faut travailler plus.

Chiche, qu’il garantisse l’emploi jusqu’à la fin du parcours professionnel et le tour est joué.

Il dit que l’état, socialement, est bien moins bon que les patrons chez eux.

Sans doute n’a-t-il jamais pris les escaliers de ses entreprises pour comprendre une autre réalité.

La réforme de la retraite va se faire à marche forcer que ce soit pour la sauvegarde du système actuel que la réforme réformée prévue.

Les gens vivent plus longtemps, plus vieux.

il faut donc qu’ils travaillent plus.

Tout le monde peut comprendre sauf le patronat qui liquide ses salariés à partir de 50 ans…