Bizarre : c’est moi ou les autres ?
ne soyez pas comme le « Hans du Schnockeloch »
C’est une impression depuis quelque temps, loin des drames telle que l’incendie qui a ravagé la Cathédrale Notre Dame de Paris.
L’impression que personne n’est jamais content de ce qu’il a, de son quotidien, qui aimerait toujours autre chose, qui passe leur temps à regarder dans l’assiette de l’autre, qui voit toujours le verre à moitié vide et jamais à moitié plein.
Qui même s’ils obtiennent une chose qu’ils ont souhaitée, ne l’apprécient pas vraiment et regardent ce qu’ils n’ont pas.
Cela m’a rappelé une chanson apprise il y a très longtemps, à l’école primaire et dont j’ai retrouvé les paroles précises sur internet (c’est génial d’avoir accès à une telle banque de données et… gratuitement).
Cette comptine se nomme « Hans du Schnockeloch »
Et voici le premier couplet :
« Le Hans du Schnockeloch tout ce qu’il veut il l’a,
Le Hans du Schnockeloch tout ce qu’il veut il l’a,
Mais ce qu’il veut il ne l’a pas, Et ce qu’il a il ne l’ veut pas !
Le Hans du Schnockeloch tout ce qu’il veut il l’a ! »
Je remarque que de plus en plus, les gens sont comme cela.
Il y a peu, quelqu’un m’a dit « toi t’es bizarre, tu planes, tu ne vois que le côté positif ».
Je n’ai pas pris cela pour une critique, mais pour une remarque tout à fait exacte.
Effectivement, je n’envie pas ce qu’ont les autres, j’apprécie ce que j’ai. Bien entendu, comme tout le monde, je ne fais pas toujours ce que je veux, je n’ai pas tout et n’importe quoi.
Je suis content, simplement de pouvoir me lever le matin, me préparer, d’aller travailler, écrire ces quelques lignes, des week-ends,… Il y a tant gens qui ne le peuvent pas, qui sont malades, trop vieux. Une proche (ceux qui me connaissent savent de qui je parle), qui durant 3 ans, fut paralysée dans son lit, elle savait qu’il pouvait simplement, voir les rayons du soleil de sa chambre, que plus jamais elle ne pourrait sortir, sentir le vent, cueillir une fleur, s’installer à la terrasse d’un bistrot simplement pour prendre un café…, plus jamais… que seule la mort l’attendait à la fin du chemin.
C’est ainsi, que j’apprécie chaque instant de la vie, que j’apprécie ce que j’ai, pas ce que je n’ai pas.
A toutes celles et ceux qui ont l’impression qu’ils/elles n’ont jamais ce qu’ils/elles veulent, qui se plaignent de tout et n’importe quoi. Alors que globalement… tout va bien. C’est vous qui êtes bizarre… pas moi.
En France, nous ne vivons pas si mal que cela, ne perdez pas de vue que pour près d’un milliard de gens sur Terre, leur préoccupation le matin, n’est pas de savoir si au travail leur chef ne va pas leur faire un reproche, s’il ne va pas y avoir de bouchons sur la route, ou si le métro/tram/bus va fonctionner, s’il ne va pas pleuvoir, s’ils sont bien coiffés, si leurs chaussures vont avec leurs vêtements, s’ils vont trouver leur marque de soda habituel au super marché… mais de savoir s’ils ne vont pas mourir de faim dans la journée.
Alors, ne soyez pas comme le « Hans du Schnockeloch ».