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Bercy souffle le chaud et le froid sur les pauvres contribuables que nous sommes

Les ministres qui y cohabitent à Bercy pourraient se concerter avant de lancer leurs ballons d’essai devant la presse, et changer d’avis comme on change de chemise.

Ils peuvent se concerter en Conseil des ministres, sous le regard de leurs chefs, pour ne parler que de ce qui est mûrement réfléchi, en sachant qu’ils ne parlent pas en leur nom, mais au nom du gouvernement de la France.

De plus, on leur a offert un porte-parole, pour s’exprimer au nom du gouvernement, c’est à lui de parler, pour ne pas faire désordre.

Le ministre Darmanin, que nous avons failli perdre, s’en est pris aux niches fiscales, qui coûtent cher et qui ne profitent qu’aux riches, alors qu’elles permettent aux classes « moyennes inférieures « de profiter, sans se ruiner, de quelques heures de femmes de ménage, sans recourir au travail noir.

Sans doute, sous la pression de son collègue à Bercy, Bruno Le Maire, qui a dit « Ne touchons pas à ce qui marche, M. Darmanin a fini par déclarer « personnellement ne pas être favorable à ce que l’éventuelle suppression de niches fiscales concerne les emplois à domicile ».

Pendant ce temps, l’opposition, c’est déchaîné, Éric Woerth, pour les Républicains a dénoncé un « Concours Lépine tous les jours des petites idées, alors que la France a besoin de grandes idées.

Marine Le Pen que l’on ne présente plus, a lancé « Disons-le clairement aux gens, la suppression, des niches fiscales, c’est une augmentation des impôts « en ajoutant « On peut envisager de supprimer des niches fiscales si on baisse massivement les impôts, mais on ne peut pas laisser les impôts tels quels et supprimer les niches fiscales.

Dix mille euros de charges déductibles du revenu imposable, sans conditions de ressources, c’est trop beau par le temps qui court, on doit pouvoir y tailler au nom de la justice fiscale et la progressivité de l’impôt, ce qui, pour le moment, n’est qu’un ballon d’essai.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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