Bénévole…

À mon corps défendant, mais pas à l’insu de mon plein gré, sans apport énergétique autre que les 5 fruits/légumes que j’ingèrent journellement, je donne un peu de mon temps dans une épicerie sociale.

Le principe : contre 10% du prix affiché les bénéficiaires, envoyés par le service social de la commune, peuvent acheter des biens pour sécuriser un peu leur quotidien.

Malheureusement, cela fonctionne trop bien car il y a de plus en plus de monde et, des établissements du genre, il y en a toujours plus !

Hormis, cette terrible réalité, je vois deux autres qui le choquent et que j’ai du mal à comprendre.

En amont, les denrées fournies proviennent des collectes organisées plusieurs fois par semaine, mais dont vous connaissez au moins une annuelle : celle de la banque alimentaire.

Le souci, alors que les patrons ont donné leur accord, il se trouve que des salariés font barrage pour cette distribution préférant les verser aux bennes à ordures que les donner. Et tous les prétextes sont bons.

Et pire, il n’est pas rare que certains bénévoles prennent des produits pour leur seul intérêt. Bien entendu, ils payent le prix affiché ce qui fait que parfois ils peuvent se goinfrer pour moins de 3€ le Kg de côtelettes de porc ; merci qui ?

Oui, je trouve cela minable, car même si la date de péremption est proche, il n’en demeure pas moins que, outre le fait de congeler ces produits frais, ces produits peuvent être distribués gratuitement aux bénéficiaires les plus dans le besoin, voire en profiter les rares salariés ou stagiaire qui ne sont pas loin pécuniairement parlant d’être, même s’ils ne veulent pas le dire, au niveau de ceux qu’ils servent.

Et c’est encore plus choquant le part de bénévoles sensés vouloir aider sans contrepartie, si ce n’est le devoir accompli, son prochain.

Et après l’on se plaint de certains autres….

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