Balle au centre

Il fallait les voir avant, les reporter journalistes consultant faisant équipe d’une chaîne télé hésitant sur le devenir d’une France doutant de son savoir-faire.

Ils ne savaient pas comment le faire savoir devant le seul journaliste invité de même nationalité voisine de ces coquins de diables qui voulaient nous faire voir rouge.

Mais, ce dernier avait la modestie belge, il laissait la célèbre statuette nous faire dessus, tout est petit chez ces gens là jusqu’à nous avoir piqué un ancien du mondial dont on ne rit pas.

Et, pourtant, c’est ce petit, ce modeste, qui a en définitive gagné en dénigrant en extérieur les siens.

Car après, qui est le désormais avant finale, le visage (dé)confit de l’homme laissait voir de quel bois il était en fin de compte bien fait.

Les autres en ont lâchement profité, en équipe ils l’on d’abord ignoré et puisqu’il n’y avait pas grand-chose à dire si ce n’est regarder en extérieur les images fournies par un publicitaire bien placé en Élysée, ils se sont (re)tournés vers lui.

Et haro sur le bourricot, ils lui ont fait payer cher le graisseux de ses frites et l’ont jeté dans le bain mousse de son spiritueux.

La France a gagné, ou presque mais il s’agit d’une autre histoire d’un autre jour qui passera après avant de l’être présent.

Il fallait le faire savoir en se comportant dignement comme les bien placés savent le faire avec les perdants.

C’est beau le sport, c’est noble, présidentiel, c’est…sport ! Ainsi, est mieux compris le recul sur le plan des plus pauvres, des reclus de ceux que l’on croit soumis.

Pour s’en sortir, ils n’auront qu’à prendre exemple sur ceux qu’ils admirent.

S’ils savaient tout simplement que ces gens là sont comme eux, simplement ordinaire d’avoir été dans les bonnes sphères, ils n’auraient pas besoin d’en marche pour aller.

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