Permettez-moi de revenir, rapidement, sur la réforme de la retraite.
Non pas que je veuille en faire, par paresse et facilité – et pourquoi pas par procrastination ? – mon marronnier personnel, mais simplement pour vous faire partager une réflexion que j’ai du mal à garder pour moi.
Même si dans ma conserve d’idées, aucune date limite de consommation est indiquée.
Passons sur l’appel entendu du leader d’un parti rouge qui renaît des cendres versés par un ancien président qui avait fait croire comme l’actuel, qu’il était de gauche.
Mais, essayons de comprendre pourquoi est-ce que le régime actuel de nos retraites est déficitaire.
Tout d’abord, ce déficit sur lequel beaucoup de monde se déchire, se sépare en deux.
La première partie est discutée notamment en ces temps glacials.
Mais vient en inconnue la deuxième partie qui serait actuelle.
Le chef du parti soutenant la majorité relative vient de (re)soulever le lapin de son chapeau : actuellement, le régime est déficitaire et coûte énormément aux français.
Actuellement, il est financé par l’emprunt qui oblige le paiement d’intérêts en masse.
Et, dans un second temps, déficit qui pèserait sur les jeunes qui devraient, selon le plan de ce personnage, sortir dans les rues pour demander l’urgence d’une refonte drastique.
Comment peut-on comprendre que le régime général de base soit déficitaire alors que les complémentaires ne le sont pas ?
Y aurait-il des caisses qui compensent des régimes déficitaires par nature ?
Pourquoi ne pas proposer tout simplement un régime par points, qui a prouvé son efficience, pour la retraite de base et permettre à chacun de tirer sa révérence en fonction de la pension qu’il estimera suffisante pour passer ses vieux jours ?
Et l’on pourrait imaginer, moyennant cotisations à verser, que les années de chômage, qui touchent toujours plus de monde, portent plancher, idem pour les études ou la maternité.
Ces cotisations spécifiques pourraient être portées par la solidarité collective…