Avant le top départ

Cela sent les écuries. Tout le troupeau s’énerve à l’approche fatidique de la ligne qui permettra une fois arrivé, de prendre ses quartiers.

Les politiques, les journalistes, les sondeurs ne savent plus quoi nous inventer pour éditer le polar de l’année présidentielle.

Si vous ne saviez pas que 2022 est une année morte gouvernementale, désormais vous le savez.

Et, c’est fatal, chacun fourbit ses armes malheureusement trop souvent nauséabondes.

C’est fera le plus crash même en prenant les bonnes manières du bourgeois soucieux de ne pas déranger officiellement ses voisins qui resteront de son quartier.

L’on passera sur les délires des uns d’affirmer qu’élus ils doubleront votre revenu ou qu’ils vous forceront à changer de prénom ou encore travailler plus fers aux pieds.

Une élection c’est comme la lessive, il faut faire croire que cela lave plus blanc que le voisin pour se faire adopter.

Et, inutile de croire que vous aller rester tranquille à vous dorer la pilule tant les rayons de soleil deviennent de plus en plus dangereux.

Mais c’est de bonne guerre puisque la place suprême semble être très très confortable si l’on en croit le nombre de candidats se proclamant capable.

Avant, c’était les partis qui décidaient de leur candidat, connaissant en interne les valeurs de la personne choisie.

De plus ledit parti pouvait être gage de sécurité du sérieux, un peu comme les labels pour artisans ou Aoc pour les fromages.

Désormais, celui qui a un peu de notoriété, dit vouloir s’engager pour la France.

Et parfois, trop souvent, certains se permettent de réveiller les vieux démons, surfer sur nos instincts les plus bas, pour remporter la mise.

Les journaliste ne sont pas les derniers si l’on en croit cet article bizarre ressassant un vieux loup de mer : les avantages présidentiels.

Perso, qu’un président de la République gagne 13 000€/mois en fonction, même en argent de poche, puis 5 000€ ne me choque guère.

L’absence de courage des 2 chambres pour un contrôle efficace m’agace beaucoup plus.

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