Avant, le rien, et après ?

Avant, il faut bien le dire, il n’y avait rien, ensuite pas grand-chose. Puis vint la reconnaissance du burn-out qui consistait a assommé son salarié par un excès de trop de travail.

Désormais arrive le bore-out.

Vous avez bien lu, la Cour d’Appel de Paris vient de confirmer ce qui s’apparente à du harcèlement moral : ne pas donner de travail à son salarié.

Autrement dit, la pratique assez usuelle de la mise au placard.

Pour ceux trop enfermés dans leur esprit étroit, rappelons qu’il s’agit de ne plus intéressé au travail le salarié que l’on n’arrive pas à sortir du lieu de travail.

Dans le cas précis, ce salarié ne travaillait réellement que 30 à 40 mm par jour.

Et dire que des patrons osent demander à leurs collaborateurs de travailler toujours plus.

Et dire que l’on dit dans les lieux biens pensants que les gens seraient ravis d’être payés sans travailler.

Et dire que ce sont nos responsables, nos dirigeants qui ont de telles croyances.

Et bien non, pour se satisfaire dans sa vie, chacun a besoin de se sentir utile, d’avoir une activité qui le mette en valeur.

Personne n’est le larbin de tout le monde.

Mais, à partir du moment que ce soit volontairement accepter par l’intéressé, il n’y a strictement aucune honte à être majordome.

Aussi, à l’heure où l’illuminé réfléchi à la troisième phase de son quinquennat ayant loupé son premier sans être passé par un deuxième promis, il devrait réfléchir sérieusement à autre chose qu’un semblant de sourire naturel ou beau discours de débatteur mondain.

A l’heure où la Banque Centrale européenne sert véritablement à quelque chose d’autre que de placer certains méritants de la république ou du royaume selon les régimes en place dans les pays, peut-être serait-il vraiment plus convaincant de favoriser la décision individuelle de chacun sans contrainte d’être obligé de faire n’importe quoi pour survivre ou singe le premier de cordée toujours en compétition de lui-même.

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