Avant de trouver, il faut chercher

L’on a pleurniché sur l’absence de hourra la France a trouvé le bon vaccin qui va sauver ses concitoyens, voire le monde entier et retrouver sa splendeur passée.

Mais, voilà, les têtes de crâne d’œuf si fier de leur diplôme du je suis le meilleur du marché, ont fonctionné selon une bonne vieille habitude de marketing de bas étage.

Au lieu d’investir, ils ont capitalisé sur leur vache à lait.

Or ladite a été prospérée dans le champ du voisin où l’herbe est bien plus verte.

La conséquence de tout cela, c’est que le beau belle gueule allait dans les cérémonies protocolaires pour retrouver ses copains d’école, (re)devenus ses adversaires, tandis que le chercheur, lui, ne trouvait pas d’argent à son compte pour avancer.

Le pire, s’il y a vraiment, est que pendant que France désinvestissait, la concurrence investissait.

Ce qui explique l’écart à bombance.

Par exemple, il y a 10 bonnes années de cela, nos chercheurs étaient dans le top 5 des publications scientifiques qui leur sont si chères à leur gloire.

Désormais ils peinent à la 8ème place de peur d’une nouvelle chute en dégringolade.

Même pas 2 % du Pib est consacré à la recherche toute explorations confondues, alors qu’ailleurs, mais pas aussi loin que cela, c’est au minimum 3 % d’une plus grosse somme.

Et après, l’on se plaint que nos diplômés fraîchement estampillés aillent à l’étranger se faire les dents.

Personne, ici, ne les comprend.

Personne, ici, ne supporte que l’on ne supporte pas les petites tracasseries quotidiennes que les ronds de cuir savent inventer pour se donner une existence.

Tout le monde a bien le droit de vivre.

Surtout sur le dos des autres, cela prouve l’intérêt des hormones.

Mais l’on a encore de bons fleurons.

Pasteur ce n’est quand même pas du petit lait.

Il faut juste redresser la barre aux prochaines élections quelque soit le camp où piétiner.

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