En fait, c’est l’huile de palme qui a mauvaise presse en contenant 45 % à 55 % de matières grasses saturées, contre au plus 15 % pour les autres huiles.
Pour les industrielles cette richesse en graisse saturée est une qualité qui en facilite l’utilisation, alors que cette graisse serait plus dangereuse que les autres graisses, pour la santé.
Dans un autre ordre d’idées, on reproche aux principaux producteurs asiatiques d’huile de palme, la Malaisie et l’Indonésie, qui réalisent à eux deux les 85 % de la production mondiale de cette huile, de procéder à des déboisements massifs pour gagner des terres cultivables pour leurs plantations de palmiers à huile.
Leur projet de faire accréditer l’idée que leur production d’huile de palme est respectable de l’environnement n’a pas prospéré, car pour créer de nouvelles plantations de palmiers à huiles, il faut déboiser de nouvelles terres et il est difficile d’accréditer l’idée qu’il puisse s’agir de cultures durables.
Les industriels qui incorporent des matières grasses dans leur préparation, qu’il s’agisse des cosmétiques sont attirés par les avantages de l’huile de palme au plan technique et prix compétitifs, en plus de la facilité d’emploi.
Les huiles de palmes sont rejetées par les associations de consommateurs en tant qu’huiles saturées dont la consommation est à éviter, mais cela fait partie de la recommandation générale de santé, d’éviter de manger trop salé, trop sucré et de manger trop gras, en fin de compte, tout est une question de mesure et de quantité, pour ceux qui consomment ce type de pâte à tartiner.