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Au salon de l’agriculture les représentants agricoles s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat

Alors que les grands domaines agricoles fonctionnent comme des entreprises industrielles et commerciales, on ignore ce que rapportent les petits domaines agricoles où vivent leurs exploitants avec leur famille, qui considèrent que leur revenu est ce qui reste en fin d’année, une fois tous les frais, y compris leurs frais personnels payés.

Quant à la spéculation foncière, c’est un sujet tabou.

Pour respecter la tradition, le président de la République inaugure comme d’habitude le Salon international de l’agriculture, le SIA en s’adressant à la « Ferme de France » qui a conforté son statut de leader européen en 2018, avec une production de 73 milliards d’euros, ce qui prouve que cela ne va pas si mal que ça.

Aussi, cette année, au 56èmesalon, l’un des thèmes principaux, à côté du prix du lait, a été le bien-être animal.

Profitant de la vitrine du salon, les éleveurs veulent prendre la parole et tenter de se réconcilier avec l’opinion publique sur des sujets qui fâchent, comme le bien-être animal.

Citons la Confédération paysanne qui a mis en ligne, sur son site, un livre intitulé « Paroles paysannes sur les relations humain animal », pour faire face aux mouvements anti-élevage.

Pour ce qui est du prix du lait, sans attendre, des enseignes de distribution ont médiatisé des accords avec des industriels laitiers comme Danone, Bel ou Lactalis et des coopératives comme Sodiaal, signe d’une revalorisation du prix du lait en 2019.

Côté viande bovine, un accord a été trouvé au forceps pour fixer le coût de production des éleveurs à 4,64 euros le kilo.

La Coordination rurale interpelle le président de la République a la veille d’échéances critiques pour l’Union européenne : « C’est à vous qu’il incombe de ne pas laisser la politique agricole commune qui fut son ciment en devenir le solvant et de mettre fin au libre marché débridé, qui décime l’agriculture familiale » celle qui pose le plus question.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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