Au G7, un huitième invité

Au G7, les gens sérieux, utiles étaient présent en In. C’est pourquoi les grands patrons de grandes entreprises avaient été invitées/ Que ceux qui y ont vu les syndicats, les associations lèvent le doigt et jurent qu’ils ne mentent pas.

Heureusement qu’il y avait, comme en festival d’Avignon, un grand Off même si certains médias ont soufferts de certains silences, désespérés de cette non violence si agaçante.

Mais il fallait parler de choses importantes qui concernent l’économie mondiale.

Un constat, plutôt deux tout d’abord.

Le capitalisme laissant beaucoup de monde ne peut vivre sans le marché des classes moyennes qui à force d’inégalités s’en vont rejoindre par bataillons entiers les classes inférieures qui ne vivent de rien mais qu’il faut maintenir à coup d’allocations à retourner dans le circuit économique de la consommation pour le plus grand nombre.

Le deuxième fait que les grandes entreprises sont mal aimés ce qui est gênant pour leur commerce à moyen et long terme.

Et lorsqu’il est constaté que 69% de la population interrogée n’aime pas le capitalisme, il y a déroute dans la plaine.

D’autant plus que personne ne dit que c’est le genre le moins pire comme pour la démocratie qu’il néanmoins ouvrir.

Or, les patrons ne sont pas idiots, ils savent qu’ils sont assis sur un tas d’or.

Mais, à force de le cumuler pour ressembler à une pyramide, son accès par l’escalier ou l’ascenseur social n’est plus aussi facile qu’il n’est dit dans les conventions professionnelles.

Plus haut vous serez, plus forte sera la chute/ Mieux vaut élargir la pointe que de prendre le risque un jour de se retrouver perdu dans sa base du tout venant.

Alors, les patrons veulent prendre des engagements auxquels ils voudront croire pleinement.

Mais, conformément à un libéralisme dogmatique, il n’y aura aucune obligation pour les respecter.

Les actionnaires pourront dormir tranquille, ils toucheront toujours plus que les salariés qui les font vivre.

Sauf à transformer ces dernier en actionnaires.

C’est d’ailleurs la grande joie des gouvernants que de constater qu’à terme, horizon de 20 années d’espoir, 60% des salariés ne le seront plus remplacés par des indépendants serviables.

Adieu, responsabilité du droit du travail, adieu cotisations patronales : le profit, tout le profit, rien que le profit.

Et que vive la vie !

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