La mode étant, il faut à tout prix que le salarié en contact avec la clientèle soit noté par cette dernière.
Et c’est fatal : le client de mauvaise humeur assomme d’un non satisfaisant pour que le salarié voit sa prime coupée.
Le client est ravi d’un Oui, c’est assurément le jackpot pour le prétendant puisque systématiquement, à la fin de l’appel, il vous précise bien la marche à suivre en précisant « c’est important pour moi ».
Je me doute que si le client fait l’impasse, le salarié est dos au mur du mécontentement de son chef qui n’a que ça à faire, voire à répondre des mêmes (me)faits si une telle mésaventure devait lui arriver.
Bizarrement, trop souvent, ce système s’arrête au manitou de la direction générale ou plus bas si l’entreprise est très importante.
C’est un peu comme le trop fameux 360° tant vanté par les consultants qui n’en ont pas souffert.
L’on passera juste sur l’éventuel objectivité aléatoire de celui chargé du contrôle.
Mais, si ce n’est pas lui qui se charge de l’évaluation, mensuelle, trimestrielle, annuelle voire autre, bonjour le ciment chargé d’unifier les rapports N vs N+1.
Mais, attention, les consultants peuvent rebondir comme Zébulon et vous faire comprendre que c’est vous qui ne savez pas y faire.
Mais, comme ils disent, ils ne sont pas là pour juger les hommes, sauf si c’est inscrit dans le contrat, jamais communiqué.
Mais d’autres problèmes peuvent surgir même si une forte tendance pourrait être de les mettre en pertes et profits pour ne pas être comptable d’une volonté venue d’ailleurs.
Ainsi, que se passe-t-il si le client s’est fourvoyé dans les touches téléphoniques de son téléphone pour aller là où il devrait être ? En principe, le salarié recevant l’appel mal routé devrait (re)mettre dans le droit chemin l’appelant.
Mais s’il fait un transfert téléphonique adieu veaux, vaches, cochons de la belle notation.
Et, si il est demandé à l’appelant de renouveler son appel ??? Que faire, oui que faire ???
