Attestation de déplacement dérogatoire en format QR-Code

Depuis ce matin le Ministère de l’intérieur a mis en ligne une page spécifique permettant de renseigner et de générer son « Attestation de déplacement dérogatoire » ( https://media.interieur.gouv.fr/deplacement-covid-19/)

Une page très simple, qui s’adapte aussi bien aux écrans d’ordinateurs, qu’à nos petits écrans de smartphone.

On peut remplir n’importe quoi, n’importe comment, aucune vérification de cohérence (mais attention la Police peut demander une pièce d’identité) et ça génère un document en PDF de 2 pages. La première page ressemble au formulaire « papier » et la seconde contient exclusivement un QR-Code.

A priori, rien d’enregistrer par le Ministère de l’Intérieur (mais ce n’est pas important. Nous sommes tellement fichés partout, un plus, un peu moins !).

En cas de contrôle, il suffit de montrer ce QR-Code à la Police qui pourra en décrypter le contenu.

Et là, une question se pose, la Police tiendra compte de quelle heure de sortie ?

Si on indique bien, à la fin du formulaire l’heure à laquelle on compte sortir, la première information qui apparaît lorsque l’on décrypte le QR-Code est « créée le : … » suivi de la date et de l’heure et à la fin du formulaire, avant le motif « Sortie : … » suivi de la date et de l’heure que l’on a indiquée.

Si vous décryptez le QR-Code illustrant c’est quelques lignes (l’appareil photo de n’importe quel smartphone fera l’affaire) vous lirez : « 06/04/2020 à 10h57 et à la fin « 06/04/2020 à 12h00). Si je sors à 12h00 suis-je en règle jusqu’à 13h00 ou déjà hors la loi avec le « 10h57 »).

Ce sera, probablement, à l’appréciation des forces de l’ordre.

Comment limiter le risque d’une interprétation entre ces données différentes ?

Tout simplement, en générant de QR-Code de sortie, juste au moment de sortie de chez soi. Que l’heure de sortie soit quasiment indiquer à l’heure que l’on précise au bas du formulaire.

Le confinement n’est pas fait pour nous empêcher de vivre, il doit permettre de limiter la propagation et la vitesse de propagation du Covid-19 pour que nos services de santé puissent faire face à l’arrivée de nouveaux malades ayant besoin d’être hospitalisés.

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