Eux, ils peuvent recevoir dans des conditions, certes précaires, mais, à première vue, beaucoup plus décentes que ce que l’on peut proposer dans nos pays dits développés enfermés dans nos richesses, notre bien-être.
Et pourtant cela n’a pas empêché une prétendante à la plus haute marche visée par nos politiques, de stigmatiser ces pauvres ères qui selon elle viendrait comme le dit si bien un de nos chanteurs pourtant souvent humoriste au niveau de la ceinture « venu de leur plein gré vider nos poubelles à Paris » ; et encore, avait-il écrit cette chanson avant la montée du chômage qui comme les ordures ne cessent de croître mais, au moins, elles se font ramasser.
Comment peut-on attendre d’aider ces braves gens, même si comme partout dans n’importe quel groupe des imbéciles malvenus se sont intégrés.
Pour la plupart, ils ne tendent pas la main pour nous bouffer nos aides sociales, mais seulement et simplement tenter de vivre dignement, vouloir recevoir un zeste de solidarité qu’ils sont certainement en droit d’attendre d’un peuple ayant satisfaits ses besoins primaires.
Et même les plus pauvres de ces pays riches, sont encore plus embourgeoisés que les plus riches de ces clandestins dont le bateau s’est heureusement échoué sur les belles plages de sable plus accueillantes que les autochtones vivant dans ces belles régions bien pourvues.
Attention cependant, il est vain de croire que nous pourrons les renvoyer à leur si cher territoire que nous avons dilapidé si dignement sans chercher à savoir que si notre politique de terres brûlées n’allait pas nous revenir en boomerang sur le futur de nos enfants.
Portez assistance n’est pas de l’assistanat, mais simplement un geste de bon sens vis-à-vis d’autres humains qui nous ressemblent en tous points !
