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Après une semaine de négociations les pourparlers post-Brexit sont dans l’impasse

Une semaine de négociations sans a moindre avancée, qualifiée par les deux parties de ratées, ils ont décidé de faire une pause en comptant sur Boris Johnson et Ursula von der Leyen de débloquer la situation in extremis.

Les conditions d’un accord ne sont pas réunies, en raison des divergences importantes ont affirmé dans un communiqué similaire le négociateur de l’Union Européenne Michel Barnier et son homologue britannique David Frost, Boris Johnson et Ursula Von der Leyen devront se téléphoner dans ce but.

Ce sont toujours les trois mêmes points qui bloquent l’accord, l’accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques, les garanties réclamées en matière de concurrence aux Britanniques et la manière à régler les différends dans le futur accord.

Les Européens avaient pour objectif de conclure un accord avant la fin du week-end, pour qu’il soit ratifié par le Parlement européen, pour entrer en vigueur le 31 décembre 2020, à cette date, les Britanniques, auront officiellement quitté l’Union européenne et cesseront d’applique les normes européennes.

Faute d’un accord particulier pour régir leurs relations à l’avenir, ce sont les règles de l’Organisation mondiale du commerce qui s’appliqueront.

La France a prévenu qu’elle n’hésiterait pas à mettre son véto si le texte ne lui convenait pas, en particulier s’il menaçait l’avenir de ses pêcheurs.

Le secrétaire d’État aux affaires européennes a répété que le risque d’un non-accord existe et qu’il fallait s’y préparer en ajoutant que ce coup de pression sur les négociations traduit l’inquiétude croissante de voir l’Union Européenne accorder trop de concessions aux Britanniques, par crainte d’un « no deal ».

Selon un diplomate, cette crainte est partagée par l’Italie, l’Espagne, la Belgique et le Danemark, en ajoutant « nous ne voulons pas nous enfermer dans une relation déséquilibrée pour les décennies à venir ».

Dans cette négociation, la pêche apparaît comme un sujet aussi symbolique qu’explosif, tout en ne concernant que quelques État, dont principalement la France.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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