On sait que toute nomination au gouvernement se fait par le président de la République, sur proposition du Premier ministre, mais encore faut-il qu’il ait des candidats parmi lesquels choisir.
Habituellement ils sont nombreux dans les « starting blocs » prêts à bondir, or ce n’est pas le cas cette fois-ci.
Le départ de Nicolas Hulot, une forte personnalité et l’un des rares membres du gouvernement, connu du grand public, est un coup dur pour Emmanuel Macron, même s’il n’a pas pu être pris de court que l’intéressé envisageait depuis un certain temps, au point d’en parler en public.
Nicolas Hulot a jeté l’éponge, faute d’obtenir des avancées suffisantes, selon ses convictions, en matière d’environnement.
Il a commenté sa décision en disant : « Je ne veux plus mentir, je sais que seul je n’y arriverai pas, j’ai un peu d’influence, je n’ai pas de pouvoir » en dénonçant les lobbys dans les cercles du pouvoir, ce qui est bien un aveu d’impuissance de sa part.
Cela a été l’occasion, pour le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveau de préciser : « Le président de la République a rappelé la sensibilité qui est la sienne et son attachement, ainsi que ceux des membres du gouvernement, aux sujets importants que porte Nicolas Hulot depuis longtemps dans l’opinion publique ».
Il faut croire que Nicolas Hulot n’en n’était pas conscient, sinon, il n’aurait pas donné sa démission, certainement pas sur un coup de tête, puisqu’il en parlait depuis un certain temps.
Le gouvernement ne peut pas rester sans ministre de l’environnement et doit trouver rapidement un successeur à Nicolas Hulot, inspirant confiance aux écologistes, dont il sera, en quelque sorte le représentant au gouvernement.
Son nom, sera la divine surprise de cette rentrée.
Tout ce que l’on sait est que le gouvernement sera au complet mardi, pour le Conseil des ministres du lendemain, à en croire son porte-parole.