Après le désistement de Los Angeles Paris aura les J.O. de 2024 mais il reste à les financer

Il est question d’un budget de 6,2 milliards d’euros, pour les installations, les frais de fonctionnement et la sécurité, hormis le coût de la modernisation du réseau de transports autour de Paris, dont on connaît les insuffisances.

Si la maire de Paris veut chasser les voitures de la capitale, il faut permettre aux Franciliens de se rendre à Paris par des transports en commun efficaces et aux Parisiens d’en sortir, ce qui est loin d’être le cas, si l’on voit l’encombrement, matin et soir, des autoroutes menant à la capitale et ce, sans attendre les J.O.

Pour ce qui est du financement des constructions et du fonctionnement des jeux, on connaît les promesses de dotations sur fonds publics, un milliard d’euros de l’État, annoncés par Manuel Walls, à l’époque où il était encore Premier ministre, la ville de Paris investira 145 millions et la région Île de France 209 millions, sommes auxquelles on peut ajouter 200 millions promis par diverses entités régionales.

Cz total d’environ 1,5 million d’euros est dérisoire face au coût réel des jeux, qui, aux dires de sachant sera trois fois supérieur au budget annoncé et ce seront les grandes entreprises, qui en attendent les retombées pour elles, qui devront cracher au bassinet.

Souvenons-nous que les problèmes financiers de la Grèce ont été révélés par le déficit des J.O. d’Athènes, que personne ne pouvait compenser.

On sait que la France est tout à fait capable d’organiser des manifestations sportives de portée internationale, même si elle a, semble-t-il, perdu la main dans le nucléaire et le ferroviaire, à cet égard, il n’y a pas de craintes à avoir.

Pour ce qui est des installations sportives et d’accueil des jeux, sur les 36 sites de compétition, 28 sont des sites existants, qu’il faudra simplement moderniser et rafraîchir, pour les mettre au niveau des exigences olympiques, alors que 6 sont des sites temporaires et démontables, à construire, en plus de Paris Arena 2 et le centre aquatique, des équipements nouveaux destinés à rester.

Il reste aussi à réaliser le Village olympique et le Centre des médias, le tout à livrer dans les délais impartis par le Comité d’organisation et là il ne s’agit pas de différer des travaux, faute de financement.

Le « gros morceaux » reste l’aménagement des transports du « Grand Paris » alors que la qualité du réseau de transport, tel qu’annoncé était un argument essentiel du dossier présenté par Paris.

Il constitue désormais l’une des obligations fixées par le contrat de ville hôte, selon laquelle elle devra assurer la mise à disposition d’un système de transport « sûr, fiable, et efficace ».

Maintenant, il « faut qu’on » et « qu’on n’a, plus que … » comme on a l’habitude de dire dans les chaumières.

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