Apprenti sage

Hier, c’était la joyeuse fête de la dictée partout en France.

Il s’agissait de faire savoir à son voisin qu’il était roi en parler écrit de son pays et accessoirement faire savoir au monde entier l’importance de cette langue unificatrice comme chacun le sait bien.

Et puis, il est vrai que si vous êtes classé dans un top autre que celui des moins bons une certaine fierté peut vous envahir de savoir tant de choses si compliquées et alambiquées qui ne savent à rien si ce n’est de la faire savoir.

Moi, je me suis essayé à la Prosper youp lala.

Déjà que je n’entends rien, là je n’y ai rein compris au texte récité par cœur par un érudit fier de l’être.

Moi, je me suis senti comme un abruti de l’espèce de monsieur tout le monde.

J’ai arrêté et suis aller chercher mon pain retrouver des coreligionnaires de mon espèce.

Et si un pain vaut mieux que deux tu l’auras dans le baba, j’avoue sans aucune fausse honte accepter mon sort et ne pas faire partie de cette élite que pourtant j’adore comme modèle républicain bien élevé.

Pendant que certains ont pris la sage décision de laisser femmes décider de leur sort et corps, d’autres imbéciles s’empressent de vendre à l’avenant leur corps dans des endroits soi-disants paradisiaques où l’homme fera d’elles ce qu’il veut.

Et n’aller pas croire qu’il s’agisse d’un futur de mort, non c’es malheureusement bien réel même si un pays d’Amérique du Sud a refusé que cela se passe sur son territoire même en île.

Bien sûr, il faut tirer l’affaire au clair, que les démentis soient démentis, les scélérats dénoncés qu’ils soient ou non nonces.

Mais, le faire faire par l’archevêché, c’est un peu comme demandé à un parrain de juger ses pairs sans mère.

A moins que la notion de république laique leur soit étrangère.

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