Amour contraint de Lyly chez éditions du Panthéon
Encore une histoire dont on connaît la fin ; j’ai été trahi(e), j’ai souffert sans m’en apercevoir, j’ai réagi, j’en suis sorti(e). Évidemment, le drame vécu par l’auteure méritait l’écrit ne serait-ce que pour témoigner. C’est d’ailleurs le but avoué.
Mais, redire à longueur de page, la même chose sans laisser l’histoire se dérouler pour permettre au lecteur de comprendre l’emprise, jusqu’on l’on peut aller, donne envie d’arrêter séance tenante la lecture.
En fait, le ton donne impression qu’il s’agirait d’une bourgeoise (!) qui ne supporterait pas que son compagnon puisse être différent des bonnes manières apprises par elle. Mais, le sujet est suffisamment grave pour penser qu’il s’agit d’autre chose mal dite ?
Car, il est vrai que nombreuses femmes – peu d’hommes s’accordent à dire être également sous telle emprise – vivent un véritable cauchemar que d’avoir rencontré de tels prédateurs.
Et, il faut les dénoncer, dénoncer ce système qui systématiquement oblige l’un vers l’autre. Et, en règle générale, c’est toujours la personne la plus faible qui sombre. Aussi, faut-il lire jusqu’au bout ce livre pour prendre conscience du calvaire enduré par l’auteure.
Mais, je peux vous en faire un résumé : c’est une jeune fille qui se laisse appâter par une belle voiture dont elle épouse le propriétaire richissime. Après une idylle de trois belles années, les masques tombent et la belle se retrouve enfermée dans un rêve dont elle ne veut pas trébucher. Aussi, comme pour un divorce préparé, va-t-elle au fil des pages expliquer son désarroi.
Ok, ce n’est pas vraiment objectif, mais c’est l’impression laissée, j’en suis désolé.
- Amour contraint
- Auteure : Lyly
- Éditeur : éditions du Panthéon
- 254 pages regroupées dans 86 chapitres, sacrée somme, étrangement numérotés en chiffres latin au lieu de l’usuel arabe, en plus de prologue et épilogue. Ceci explique un peu cela… Prix public 22,90€ (Isbn 978 – 2 7547 – 6846 – 7)