Ami(e)s festoyons

La fin de l’été, ou les débuts d’automne et d’hiver, est prétexte à des fêtes de tous genres.

Il y a bien d’autres occasions de festoyer en famille, amis, voisins voire également à deux si l’on y tient.

Un événement mériterait la sacralisation de l’instant tous les jours venant dans le quotidien : la grossesse.

Surtout s’il s’agit de la première fois où la femme, à ce jour il n’y a qu’elle qui puisse, perd ses facultés de naissance, et pour retrouver ses repères, souvent, s’enferment dans ce qu’elle a appris de ses antécédents.

Alors lui porter attention, c’est naturel.

Mais, décider de faire une fête à une date précise comme d’une étape d’une compétition où seule la femme est, permettez-moi de douter de l’exercice.

Vous serez peut-être o avec moi lorsque vous saurez que cette initiative nous provient du fin fond des états d’Outre Atlantique non avares en stupidité de tout genre.

La grossesse, permettez-moi d’insister, devrait être le moment de savourer homme femme leur futur statut de mère et père et de s’entre-aider dans ce qui est à chaque fois une aventure.

Ce qui au passage permet de ne pas négliger les deuxième ou plus d’enfantement qui doivent toujours être un enchantement.

Pensez-donc toute une vie de labeur, d’objectifs à atteindre plus ou moins prononcée pour quelques secondes souvent sans vraiment trop d’extase.

Mais c’est maintenant, à la sauce américaine comme les homards et crustacés : à cuire à la sauce consumériste.

Nous avions pourtant réussi à leur refourguer la fête du mauvais goût de novembre après avoir accepter celle du gros rouge poussant à la consommation d’une foyer jamais assez grand.

Alors, je dis non, à cette « Baby shower » qui pour ma part souille la femme (future) mère et le couple devant l’absence d’un père qui devrait être plus présent.

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