Allô…

Il est ravissant de voir à quel point le mouvement des gilets jaunes questionne et fait rendre apparent des frontières durables en différentes couches de la population renforçant au passage le principe : je suis supérieur à toi, donc je te dis ce que tu dois faire.

Et en retour tu dois t’exécuter sans broncher, misérable que tu es.

Ainsi donc, des chroniqueurs journalistiques proches du pouvoir puisque, ou alors ils le font exprès, n’ayant force de vie que de d’aller dans le sens de son vent, s’émeuvent de ce que le gouvernement italien encourage avec force le mouvement actuel en France.

Il y a autant de raisons distinctes que les deux forces réunies sont opposées dans leur finalité.

L’une est alliée à notre extrême droite dure, l’autre se cherche auprès de ce qu’elle croit percevoir de gauche.

c’est vrai qu’il s’agit d’une forme d’ingérence plutôt indiscrète.

Mais pourtant, où est-elle l’indignation réelle lorsqu’il y a mélange des genres sur le plan financier.

Et qui nous a vanté l’intérêt de la disparition des frontières ? Bien sur, rien n’est aussi simple, mais les détails qui permettent aux élites de s’en sortir dans leur salon doré sont pour moi bien trop intelligents pour que je perde mon temps à les comprendre.

Et dois-je avouer qu’il est au moins rassurant que d’autres se disent qu’une voie autre que le capital version élite peut exister même si elle reste à inventer.

Un appel à un service après vente me fait penser de la difficulté de joindre une compétence une fois un produit acheté.

Si une musique d’attente traditionnelle peut avoir l’effet de ne pas patienter en lien, rien de pire qu’un message en boucle non bouclée de dire « Tous nos agents sont occupés, merci de patienter en ligne ».

Et d’avoir droit en fin de parcours une sonnerie de fin de non recevoir « Merci de votre appel ».

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