Aïe

Ces touristes maudissent les soi-disantes vertus de l’internationalisation, ils étaient partis en soleil de la Dominique, nique nique, et en sont revenus « fakirisés » (néologisme bien connu des accrocs de la médecine douce) de vers aux pieds, ce qui ne va pas de soi.

Mais tous ne se voient pas car certains sont intériorisés comme les bonnes vieilles verrues solidaires de tous.

Désormais, la vérité étant révélée, les agences de tourisme et autres consorts indiqueront sur les messages publicitaires « port de bottes caoutchouteuses sans modération » afin de prémunir les heureux futurs destinataires de tant de bonté comme l’on a fait pour parer à la malbouffe.

Mais, en France, cela ne pourra se faire car les dits verts n’oseraient jamais passer nos si chères frontières.

Aucun nuage prévisible entre les marchands de soupes voyageuses et leur clients si innocents.

Un autre s’est plaint d’avoir attrapé une maladie honteuse au contact des populations juvéniles d’un pays qui était connu pour son hospitalité ; mais l’on n’en sait pas plus, il ne l’a pas ramené… Toujours en avance sur leur temps, les extra-terrestres d’Outre Atlantique après avoir eu froid lorsque l’on était ravi d’avoir chaud ont désormais très chauds lorsque nous avons froid.

Et ce n’est pas tout, leur génial impérieux (chut ne pas le dire au notre) a décidé une mesure qui sera désormais considérée comme légendaire à propos du non moins célèbre massacre scolaire.

Au lieu de réformer une constitution, qui a établi cette belle démocratie que tous les dictateurs envient, pour se mettre à mal les vendeurs d’armes sacro saintes, il sera donné la possibilité, non mieux l’obligation, d’armer les professeurs d’école de toutes catégories afin de faire face à ceux qui ne savent pas bien se servir de ces armes de vie.

 Que les enfants se tiennent bien et tout sera peinard en ce pays d’aventures renouvelées.

Quitter la version mobile