Ah si vous saviez

Il en a de bonnes le premier qui n’est plus au gouvernement. Il sait très bien combien il a fallu dépenser pour faire face à la Covid.

Et le monsieur, ravi de sa sortie de son havre de paix, fait valoir qu’il faut faire la réforme des retraites dans la douleur pour résorber le déficit national.

C’est certainement l’art et la manière de mettre l’huile sur le feu en faisant monter la température au bon moment des augmentations bouffant le pouvoir d’achat et la mise en place de ce qui aurait pu être une plaisanterie si elle ne touchait pas encore une fois ceux qui touchent le moins : les chômeurs dont le métier est l’intermittence.

Au lieu de faire passer les patrons, à la caisse puisqu’ils vivent fort bien, eux de cette escroquerie, il est préférable pour ce gouvernement de taper encore plus sur ceux qui rament pour survivre.

Un homme qui a eu tout le temps de faire faire des lois pour enquiquiner les autres ou se faire passer pour un saint, et qui une fois sur le terrain, s’empresse de les contourner, s’appelle comment en République française et non bananière ? On dirait des architectes qui non jamais, et ne veulent, vivre dans les immeubles kafkaïens qu’ils ne cessent de créer à leur envie.

La belle des verts qui a perdu démocratiquement son élection fait sa primaire.

Ou plutôt comme tous les politiques : les petites gens ont mal voté, il faut recommencer jusqu’à ce qu’ils comprennent ce qu’il faut faire.

Elle avait tenté prendre un parti existant, elle fera tout pour le torpiller sans en avoir l’air.

Mais, mine de rien, ses amis iront rejoindre les rangs des insoumis alors qu’elle fera innocemment son œuvre de fausse soumise.

Une fois de plus, car ce n’est pas la première à faire comme tout le monde, est prouvée le ridicule des primaires qui ne fait que de l’entre-soi et toi barre-toi.

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