Entre adulte, si l’un dit NON et que l’autre par la force physique (ou même par un abus de position dominante) obtient des faveurs sexuelles, alors il y a viol.
Dans la dernière affaire dont la presse parle, il s’agirait d’un homme de 28 ans ayant eu des relations sexuelles avec une fillette de 11 ans.
Les faits semblent avérés dans la mesure où l’homme et la fillette le reconnaissent.
Si lui qu’il pensait qu’elle était plus âgée, il se doutait qu’elle n’était pas majeure. Même si la manière de se vêtir peut faire paraître plus âgée, il y a la manière d’être, de parler, qui ne peut pas se dissimuler. Et dans le doute… s’abstenir.
Même si aujourd’hui, grâce (ou à cause) des moyens de communication les enfants grandissent plus vite, savent plus de choses que leurs aînés au même âge, ils restent des enfants.
On s’interroge de l’âge à partir duquel un jeune peut décider d’avoir des relations sexuelles.
Faisons un parallèle avec les réseaux sociaux.
Le 13 février, l’Assemblée Nationale a adopté en première lecture un projet de loi sur les données personnelles collectées par les réseaux sociaux. L’un des points concerne les mineurs.
Cette loi définie 3 tranches d’âge :
- À partir de 15 ans, le mineur est considéré comme suffisamment responsable pour s’inscrire seul sur les réseaux sociaux,
- Entre 13 et 15 ans, l’inscription sur les réseaux est possible à la condition que les parents (ou tuteurs) donnent leur accord,
- En dessous de 13 ans, toute collecte d’information est interdite et de fait l’inscription et l’usage des réseaux sociaux.
Tout est dit.
Effectivement, en dessous de 13 ans ce sont des enfants, qui n’ont pas la maturité pour comprendre certaines choses de la vie, de prendre de réelles décisions et de savoir ce qu’ils peuvent publier ou lire sur les réseaux que cela leur cause préjudice. C’est endroit des enfants peuvent faire… de mauvaises rencontres.
À partir de 15 ans, un ado peut prendre suffisamment de recul et décider ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas et donc utiliser les réseaux avec suffisamment d’intelligence.
Lorsque l’on évoque des relations sexuelles avec une enfant de 11 ans, comment peut imaginer, un seul instant qu’une fillette de cet âge puisse avoir eu envie de cela ?
Où va-t-on ? Au rythme actuel, on pourrait pardonner à un adulte des relations sexuelles avec une enfant 9 ou 10 ans, où plus jeune encore.
Pour la maturité sexuelle, il faudrait se caler sur cette maturité nécessaire pour utiliser les réseaux sociaux et considérer qu’avant 15 ans, il n’y a pas consentement… que c’est un viol pure et simple d’une enfant.