Adieu Pib, veau, cochons

Désormais, des voix s’élèvent plus fortement pour demander que la performance d’un pays soit calculé autrement que sur la seule valeur du Pib.

Rappelez-vous, entre autres, que le premier président noir d’Outre Atlantique avait été ravi d’annoncer une forte reprise du Pib.

Il ne savait pas le pauvre, à tourner en rond autour de son bureau, que 91 % de cette progression avait été captés par les 1 % les plus riches.

Autrement dit, 99 % de sa population n’en avait pas profité.

Plus proche de nous en ces temps plus modernes, il est effarant de constater que sous l’emprise du clown Auguste triste, ce pays a le plus fort Pib planétaire mais il est aussi le meilleur dans la crise : beaucoup plus de morts, beaucoup plus de malades.

L’obsession des dirigeants de s’arquebouter sur le seul critère de la finance, mène paradoxalement les meilleurs à leur perte prochaine et risque bien d’entraîner tout le reste avec leur folie.

Ce qu’il faudrait, c’est l’inclusion de plusieurs critères ayant pour corollaire le bien être, le bien vivre car il n’y a pas que l’argent dans la vie.

Ce n’est qu’un outil d’échange.

Et le consacré en veau d’or ne permet pas de manger ni satisfaire ses besoins primaires.

Il est étonnant, mais pas surprenant, que les trois pays ayant adopté des critères plus fins aient pour commande en cheffe des femmes.

Non pas des dames de fer dont l’une a fait si mal en son temps maudit, mais des femmes de bons sens qui veulent remettre leur nation sur le droit chemin de la vie.

La question est : est-ce que pour améliorer la parité, des chefs d’état vont s’y mettre comme ce dernier de Galles ? Il est évident que beaucoup ne seront pas d’accord surtout ces rois de la finance actuelle dont le métier amène plus la mort qu’autre chose en asséchant les pays par leur soif sans scrupule ou serrant trop à la gorge les entreprises prise à coût de crédits qu’elles doivent elles-même rembourser, vive les Lbo !

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