Actuellement 10 % des ménages les plus aisés payent 69 % de l’impôt sur le revenu

On en est arrivé là parce que sur les 37,7 millions de ménages, seuls 16,1 millions, soit 42,2 % sont imposés.

Ce n’est pas pour autant que les 58,8 % des ménages ne paient pas rien à l’État, il y a la CSG, la TVA et la TICPE, sans parler des impôts locaux payées aux collectivités locales.

Si près de six Français ne paient plus l’impôt sur le revenu, c’est à cause de la baisse des revenus et des allégements sur le bas du barème, alors que l’État s’est gavé sur les hauts revenus car les recettes de l’impôt sur le revenu sont en hausse depuis 10 ans, en partie du fait du gel du barème.

Tous les gouvernements s’y sont employés, ceux de Nicolas Sarkozy, en passant par ceux de Français Hollande et on ne sait pas encore ce qu’Emmanuel Macron nous prépare, mis à part l’augmentation de la CSG de 1,7 %, compensée par une réduction des charges sociales sur les salaires du privé.

Cette majoration touchera dès lors les fonctionnaires et les retraités riches, ceux qui touchent plus de 1 200 euros par mois pour une personne seule ou 1 800 euros pour un couple et dont les pensions sont gelées depuis 3 ans.

Les revenus financiers sont également touchés, mais tant pis pour eux qui s’enrichissent en dormant (ce n’est pas de moi mais de François Mitterrand).

On ne sait pas encore si cette majoration sera déductible oui non de l’assiette servant au calcul de l’impôt sur le revenu.

C’est une spécialité du droit fiscal Français, celle de faire payer l’impôt sur un revenu que l’on n’a pas perçu.

À côté des impôts, nous avons des taxes qui augmentent souvent, pour de la bonne cause.

Ainsi, en portant le prix du paquet de cigarettes à 10 euros, ce sera pour détourner les fumeurs du tabac, dans l’intérêt de leur santé.

De même, c’est dans le cadre de la lutte contre la pollution que la fiscalité du gazole sera alignée sur celle de l’essence et il est question d’une taxe carbone majorée.

Voici quelques sujets de réflexion pour les jours de vacances au soleil.

Il est aussi question de supprimer la taxe d’habitation qui effectivement ne tient pas compte du pouvoir contributif des assujettis, pour 80 % d’entre eux, mais comme il faudra bien y substituer un autre prélèvement, il sera à la charge des 20 % restant.

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