Trop longtemps, la société a vécu dans le déni. Déni de la réalité de la Terre qui est une structure vivante, mouvante, que l’on se doit de respecter.
Déni, de l’autre, de la différence comme un refus d’une peur quasi ancestrale de se retrouver comme l’autre en reflet de son miroir assassin qui ne nous donne à voir rien d’autre qu’une image inversée.
Oui, il existe nombreuses différences et c’est ce qui fait le charme de notre société, si l’on accepte que l’autre puisse vivre selon ce qu’il est.
Mais pour son industrie, sa folie de croissance, l’être humain a besoin de normes.
Souvent celles-ci prennent comme références la moyenne de l’observation faite.
Et tant pis si elle ne correspond à rien.
L’exemple d’un individu d’1m80 et d’un autre de 1m50 ne fera jamais un être de 1m65.
Il n’est, dès lors, pas anormal que l’on puisse se trouver contraint pas ces normes ubuesques.
Il en est ainsi des handicapés appelés ainsi puisqu’il faut bien nommer.
Mais, des handicapés il y en a de tous les handicaps.
Et sans rire, il y e aussi des polyhandicapés.
L’on arrive un tout petit peu à penser aux mal-voyants, qui avant n’étaient que des aveugles, ou à ceux circulant en fauteuil roulant.
Mais qu’est-il fait pour l’aveugle en fauteuil roulant ? Il est certain, que tant que l’on insistera pour parler handicap, l’on oubliera qu’il y a une normalité à être ainsi.
Même par accident, la normalité s’impose.
Mais, certains veulent mettre en avant l’homosexualité.
Si cette dernière est évidente, elle est comme toute sexualité au même niveau.
Il n’y a pas une supérieure à l’autre.
C’est aussi vrai pour le genre.
L’être humain, femme ou homme est tel qu’il est avec le droit de changer si besoin en est ainsi.
Mais, lorsque certaines prônent, pour les femmes, la fin de l’hétérosexualité j’ai peur d’un monde tournant à l’envers.
Certes il est dit que « les premiers seront les derniers ».
Pas pas vraiment l’inverse.