Excellent coup de communication de la part du président Trump et des États-Unis, prouvant la capacité de leur armée à traquer un chef terroriste et à le tuer.
Ainsi, le chef de l’organisation Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi est mort.
Même mode opératoire, que l’opération militaire monter du temps de la présidence de Barack Obama pour éliminer Ben Laden, avec le président suivant en direct le déroulé de l’opération.
À chaque fois, sur le plan de la communication, c’est parfait.
Mais, concrètement aujourd’hui, est-ce que la disparition d’Abou Bakr al-Baghdadi change quoi que ce soit, conduit-il à la fin de cette organisation terroriste ?
Ce n’est pas comparable, à la fin d’un dictateur, tel qu’au XXème siècle, la mort d’Adolf Hitler qui a marqué la fin de la guerre. L’Allemagne Nazi était anéantie et personne ne pouvait prendre la succession.
Mais, une organisation terroriste, c’est quelque chose de cachée, présente un peu partout dans le monde, agissant sans le courage de se montrer en plein jour. Rien à voir avec un pays qui va déclarer la guerre à un autre pays, avec une armée qui ose se montrer. Avec une fin, lorsqu’un des deux pays se rend et signe un armistice ou un traité de paix.
Le terrorisme est plus proche cancer avec des métastases qui prolifèrent et qu’il faut débusquer et éliminer un peu partout.
Il ne faut pas baisser les bras et s’avouer vaincu en laissant le terrorisme nous « pourrir la vie ». Les malades victimes d’un cancer sont soignés et de plus en plus souvent guéris.
Pour le terrorisme c’est la même chose, il faut traquer et éliminer les cellules cancéreuses.
Ainsi, la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, ne marque pas la fin de cette organisation terroriste se nommant « État islamique », mais l’élimination d’une importante tumeur cancéreuse.
Mais, dans la réalité, c’est simplement la fin d’un chef terroriste.
Nul doute que dans l’ombre, nombre de ses fidèles attendaient sa mort pour prendre sa place. Il y a probablement un combat de chefs, qui aboutira à annoncer « le chef terroriste est mort … vive le chef terroriste ».
Mais, ils ne l’annonceront, ils sont trop lâches pour agir à visage découvert.
