Ancienne journaliste, Elsa Walter, 33 ans, est aujourd’hui responsable de la communication d’un établissement de santé publique. Après avoir connu différents engagements associatifs et militants, elle choisit de devenir bénévole à l’hôpital et se rend chaque semaine au chevet de personnes gravement malades et en fin de vie.
Elsa Walter aborde un sujet de société, très difficile : la fin de vie et la mort.
En France, le débat sur la fin de vie occupe régulièrement le devant le da la scène, l’autrice s’interroge dans cet ouvrage : ne faudrait-il pas d’abord écouter les premiers concernés ?
Un extrait en quelques mots « Annie … c’est une dame d’à peine 50 ans … elle m’accueille d’une voix fluide et claire qui ne laisse rien deviner de la gravité de son état. … c’est sûr la prochaine fois j’irais à Londres … a mon arrivée à l’hôpital de je demande à une infirmière des nouvelles d’Annie. Elle est décédée dimanche dernier. Cinq jours après notre entrevue, donc »
Au fil des pages ont va suivre la fin de vie de Bruno, Suzanne, Dominique, …
Quant à Elsa Walter, elle passe des jours entiers à l’hôpital à écouter les patients, les soignants, les familles.
L’autrice nous rappelle une vérité fondamentale : la mort fait partie de la vie. Dans ce récit, ce sont les mourants qui ont la parole. Leurs mots sont puissants, profonds, d’une sincérité rare. Ils dépeignent toutes les nuances du rapport de chacun à sa propre finitude, et apportent un éclairage nouveau sur ce sujet encore tabou.
Un livre qui nous rappelle la fragilité de la vie, et la difficulté d’aborder cette dernière phase qu’est la fin de vie.