Cet incendie, n’est ni accidentel, ni criminel, il a été allumé par une femme de quarante ans qui présente de sérieux antécédents psychiatriques, avec plusieurs séjours à l’hôpital Saint Anne à son actif et qui, du fait de son état, a eu aussi des démêlées avec la police et la justice, sans jamais avoir été reconnue responsable de quoi que ce soit, et pour cause,
Le soir, avant l’incendie, la brigade anticriminelle, la Bac est intervenue à la suite d’un tapage nocturne qu’elle avait provoqué, en constatant qu’elle souffrait de troubles psychiatriques, mais l’ont laissée chez elle, en la jugeant calme et n’ont pas estimé qu’elle représentait une menace, si non, ils devaient l’amener avec eux.
Au moment de l’intervention des pompiers, elle a été interpellée dans la rue, alors qu’elle tentait de mettre le feu à une poubelle et une voiture.
Placée en garde à vue, elle a subi un examen médical et de comportement, à l’issue duquel, décision a été prise de la placer à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, sa garde à vue étant levée.
L’enquête en cours, pour destruction volontaire par incendie ayant entraîné la mort et des blessures devra déterminer, s’il y a eu des ratées dans le suivi médical de la principale suspecte, un euphémisme lié à la présomption d’innocence, dont elle bénéficie de par la loi.
Elle a fait plusieurs séjours à l’hôpital psychiatrique de Saint Anne, dont l’a elle a pu sortir et rentrer chez elles, forcément avec l’accord d’un médecin de service, qui porte, en l’occurrence une lourde responsabilité, que l’enquête en cours devra déterminer, d’autant plus qu’elle avait fait l’objet en 2016 d’une procédure pour vol précédé de dégradations, avec un départ de feu.