A lire avant dépassement limite

DLC, DDM vous les connaissez tous ces deux symboles de la société de consommation qui ne va pas bien du tout.

12 à 20 milliards jetés par les fenêtres (ça on aimerait le voir de visu) à cause des Date de Limite de consommation et Date de Durabilité Minimale qui faute d’être compris par les pékins, non porteur d’un quelconque virus, que nous sommes bien, nous obligent à balancer les produits concernés fissa à la poubelle des déchets du désastre planétaire.

Il y en a même qui jette quelques jours avant, histoire de rectifier une éventuelle erreur de date lors de leur mise en vente sur le marché de la sur-bouffe.

Alors, c’est bien, seulement 4 ans après une première loi sur le thème, les grands de la distribution, le gouvernement et autres producteurs et associations de consommateurs viennent de s’entendre pour décider qu’il est bien temps de revoir ce sigle pour qu’il soit mieux compris.

La bonne compréhension de tout çà par ces magnifiques gens n’a aucune limite dans le temps.

Et pourtant, a priori, à moins d’une autre réunion d’entente d’ici une décennie, rien sur la fiabilité des dates portées.

Tenez, passe encore pour la DDM, puisque les produits peuvent encore être dégustés sans que le consommateur y voit goutte, bien qu’il n’est écrit nulle part à partir de quand cela explose lorsque l’on ouvre.

Coluche avait dans son temps de faire la lumière sur le sujet, mais comme c’était un comique qui ne s’est pris au sérieux que lors du lancement des restos du cœur qui devaient être éphémères, personne n’a écouté.

A peu comme Dumont, pas le petit Charles, mais l’autre sur sa péniche, qui avait déjà alerté sur nos habitudes suicidaires de vie.

La DLC dit elle qu’il ne faut pas consommer une fois la limite dépassée.

Or, curieusement, si vous le faites, même pour les produits laitiers, vous êtes toujours vivants sans défaillance quelconque.

Mais, au bout de combien de temps ???????????????????????

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