A l’abri de toi

On se croit fort, costaud, à l’abri.

Et pourtant, l’on se prend à y être pris.

C’est ainsi, après avoir visionné une pub innocente télévisée, je me suis lancé dans la tentation d’ouverture de mon livret médical dont j’ai terminé de manière concluante la création du fameux DMP qui serait ma mémoire médicale vivante.

10 jours d’attente, tout de même à l’ère informatique, pour que l’essai soit transformé.

Ravi de cette autorisation, plus rapide que l’obtention d’une carte de séjour et surtout moins chère, je me précipite sur mon espace privatif à moi tout seul à la suite d’un courriel m’informant d’une nouveauté dans mon compte.

Mais, patatras, pour y accéder encore faut-il avoir son code d’accès sous la forme d’un identifiant pour me rappeler que je suis moi.

Et, cliquant sur le ? Pour savoir de quoi il retourne, l’on me demande de faire un aller-retour sur le code qui m’a été donné lorsque je me suis fais inscrire.

Mais, j’ai tout fait par internet et j’ai rien de rien reçu.

Au secours, que fais-je ? J’espère au moins qu’une fois entré, il ne me faudra pas un nouveau code pour en sortir… Une solution l’est donnée puisque ma réclamation sous forme de demande modeste n’a pas eu la réponse souhaitée, est d’appeler la plate-forme téléphonique créée pour mon écoute moyennant paiement de cette aide gratuite.

Je ne sais pas vous mais j’ai comme l’impression d’être au tir à pigeons même si les 6 cts/mn sont bien moins onéreuses qu’ailleurs… Et, bizarrement, je viens de recevoir une nouvelle correspondance vraiment inutile m’informant pas voie postale Confirmation de la création de mon dossier.

Ce dossier est certes partagé mais pas par moi !! Je ne sais pas vous, mais je m’étonne par la pléthore de jeux en ligne gratuit ? Je me demande vraiment ce que gagne ces braves qui passent leur temps à me divertir gratuitement.

Et il y en a pour tous les goûts à avoir le dégoût de ne pouvoir y jouer à tous.

Mais justement, m’a-t-on dit, parmi tous, il y en a qui cède à l’achat de jeux payants ou extensions non gratuites.

C’est sans doute cela que notre bel illuminé appelle le ruissellement…

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